Ca y est, il est venu le moment de décoller vers un monde musicale extraordinaire.
Descente de l’avion, Dirty Three vous accueille avec son nouvel album « Toward the low sun ». Vos hotes s’appellent Jim White (à la batterie), Mick Turner (à la guitare) et Warren Ellis (au violon).
Dirty Three est un groupe de Rock Instrumental expérimentale australien qui gravite dans le même système que Sonic Youth, Pavement, Low… Si vous n’avez jamais entendu leur création, je vous suggère de savourer Time Jesum Transeutum (Nick Cave à la voix). Certains amateurs de séries tv mettant en scène la théorie du complot et la présence extra-terrestre parmi nous auront peut être déjà entendu cette piste cachée sur le disque de la BO de la série X-files
C’est beau n’est ce pas?
Revenons à Toward the Low Sun sorti le 5 mars en version physique (VP) et le 24 février en version numérique (VN). Avec ce projet, Dirty Three se réveille d’une longue absence qui aura débuté en 2005. Je vous avoue avoir déjà pensé que c’était fini mais non et d’après les différentes interventions de Warren Ellis, ça n’est pas près d’arriver. En effet, malgré les difficultés à se retrouver (car tous sont multi-projet), les membres de DT souhaitent profiter de l’alchimie qui les lie.
Le début n’est vraiment facile d’accès mais on s’aperçoit vite que le sujet est maîtrisé.Tourbillon sonore, marmonnements du violon, bruits, envolées sont les ingrédients de cette galette qui peut même vous amener aux portes de la pop (sans entrer). 8 pistes jugées par certains fans comme le meilleur album de la formation, pour ma part, je n’ai pas encore d’autre avis qu’un album risqué mais vivant.
Cet album nécessite un peu d’effort d’écoute mais une fois que le cerveau a bien distingué chaque plan, le résultat est vraiment… génial.
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